Je ne me souviens plus du temps qu’il faisait le jour où je suis venu au monde. Je fais confiance à ceux qui me disent que c’était un certain 18 février. Je vis, je me débrouille et j’immortalise le tout du mieux que je peux. Chaque déclenchement est une capture du moment qui, un jour, m’emplira d’une sensation particulière. D’une saveur autrefois familière que le temps m’aura peut-être faite oublier. L’âme et le regard dans le viseur depuis plusieurs années. Je construis mon bonheur en essayant de faire celui des autres. La folie de l’évasion. Le contact avec les autres, avec ces regards et ces autres vies qui peuvent raconter tant de choses.